En s’inspirant également des habitudes alimentaires des moines zen, Georges Ohsawa élabore les fondements de la macrobiotique. En macrobiotique, les aliments sont classés selon leur texture, leur couleur, leur richesse nutritive, leur saison... Du côté Yin ou du côté Yang. Le principe est alors assez simple, il s’agit de ne pas consommer d’aliments trop Yin ou trop Yang, mais de trouver un juste milieu, entre les deux extrêmes. L’assiette macrobiotique type doit alors comporter 50% de céréales, 25% de légumes, 10% de légumineuses, 10% de protéines venues du soja fermenté et 5% d’algues. Bien sûr, les fruits et légumes doivent être de saison et régionaux de préférence. Pour ce qui est des aliments cuisinés, on préconise une cuisson à feu doux et assez brève qui permet de conserver les qualités nutritives de ces derniers. Les protéines animales, les produits laitiers et les sucres rapides sont évidemment très mal vus dans l’alimentation macrobiotique, mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont formellement interdits. Cette méthode d’alimentation permettrait non seulement de retrouver la ligne, mais aussi d’augmenter notre énergie et d’améliorer notre espérance de vie.
Pour les gens intéressés, il s’agira de procéder en douceur. On ne peut pas plonger dans un tel régime du jour au lendemain, le tout doit se faire progressivement. Vous commencerez par remplacer la viande et ses dérivés par du poisson et des crustacés, pour ensuite en arriver aux légumineuses et aux protéines végétales (tofu, humus...). Les produits laitiers laisseront tout d’abord place aux laits végétaux, aux fromages à pâte dure et à la margarine végétale pour finalement en arriver au tofu, au beurre de sésame et au lait de riz. Le sucre blanc industriel sera progressivement remplacé par le sirop de riz. Quant aux boissons, fini le café et place aux tisanes. La macrobiotique est un véritable art de vivre à adopter sur la durée. Cette alimentation saine procure de nombreux bienfaits.
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