lundi 29 avril 2013

Les ados et la chicha

La chicha est devenue un véritable phénomène de mode, on la voit même apparaître dans les bars et sur leurs terrasses.

En bref, cet instrument venu de l’orient a gentiment su s’imposer dans notre société. La chicha permet de passer des moments conviviaux entre amis à la maison ou à l’extérieur. Elle circule de main à main tel le calumet de la paix, le tout dans une ambiance fraternelle et orientale. Les adolescents et jeunes adultes sont ceux qui sont les plus touchés par cette tendance. Plus de la moitié des jeunes ados ont déjà fumé la chicha au moins une fois. Difficile d’accepter cette pratique pour les parents, qui l’assimilent immédiatement à une drogue douce telle que le cannabis.


Pourtant, il n’en est rien. La chicha n’est pas une drogue, elle consiste simplement à fumer du tabamel (mélange de tabac et de mélasse) à l’aide d’une pipe à eau. Ce n’est donc pas une drogue illicite, mais bien un simple dérivé du tabac. Peut-être pas une drogue, la chicha n’est pas inoffensive pour autant puisque sa fumée contient de la nicotine, du goudron, du monoxyde de carbone ainsi que des métaux lourds.

Les parents ont donc raison de se méfier de la chicha, elle peut être une porte d’entrée dans le tabagisme. De plus, les fabricants de tabamel attirent les jeunes en aromatisant leurs produits avec des arômes attirants, tels que noix de coco, fraise, réglisse etc... Souvent les jeunes ne se rendent pas compte des dangers du narguilé ou de la chicha, ils voient plutôt cela comme un moment sympathique entre amis et non comme un réel danger pour leur santé. Pourtant, les risques existent bel et bien. Les produits fumés sont toxiques, ils peuvent créer une dépendance, causer un cancer des voies respiratoires ou créer des problèmes cardio-vasculaires. La fumée de la chicha est filtrée par l’eau, elle irrite moins la gorge, on en aspire donc d’avantage.

Les risques de virus sont également très grands avec un seul et même embout pour toute la bande de copains. Pour les parents, il s’agira alors de trouver les bons arguments pour stopper cette pratique. Différents de la simple interdiction, des arguments comme l’haleine fétide et la baisse des performances sportives et sexuelles sont des arguments chocs pour les adolescents.

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